Financement pour l’acquisition d’une entreprise: 3 éléments clés à considérer

L’accès aux ressources financières constitue un des enjeux du transfert d’entreprise. Que ce soit pour une relève familiale, un rachat par la direction ou l’acquisition par une entreprise, il est judicieux d’être accompagné par un expert en financement et transfert d’entreprise. Il peut faciliter la gestion du projet ainsi que l’obtention du montage financier pour une transaction réussie.

Voici quelques enjeux importants à considérer:

 

  1. La force financière et l’expérience du releveur

Avant d’octroyer un financement, les institutions financières doivent avoir confiance aux compétences du releveur car tout reposera sur sa capacité à prendre les bonnes décisions et faire face aux défis que comporte l’entrepreneuriat. Dans une situation idéale, le repreneur connaît bien le secteur d’activité et possède déjà une expérience comme entrepreneur. Toutefois, la situation idéale n’est pas toujours au rendez-vous. Puisque le cédant connait bien son entreprise et qu’il a gagné la confiance de ses partenaires financiers à travers les années, il peut être souhaitable que ce dernier accompagne le releveur pour une période de transition.

Le bilan financier de l’acquéreur est souvent limité une fois sa mise de fonds déposée. L’acquéreur doit idéalement conserver une capacité de réinjection dans l’entreprise en cas de besoin. En effet, nul ne peut prédire l’avenir et, advenant une difficulté qui viendrait affecter les bénéfices de l’entreprise, cette dernière pourrait se trouver étouffée par ses engagements financiers. Le mot clé ici est « marge de manœuvre ». Donc, il faut prévoir une structure de financement avec des flexibilités de paiement pour les premières années suivant la transaction. Ainsi, la dette subordonnée avec un moratoire de capital est souvent considérée pour venir compléter un dossier de transfert d’entreprise. Le repreneur peut ainsi se garder de la place pour investir dans la croissance des ventes et réduire sa vulnérabilité en cas d’imprévus.

 

  1. Le solde de prix de vente

Le solde de prix de vente (ou balance de vente) est une somme que le vendeur finance dans la transaction. Il s’agit d’une pratique courante. La balance de vente est toujours appréciée par les banquiers, voire souvent requise.

Si le vendeur a confiance au succès de l’entreprise qu’il cède, il sera confortable de laisser une balance de vente. Le cédant et le repreneur devront s’entendre sur les modalités de son remboursement (taux d’intérêt, période de moratoire sur le remboursement du capital, durée du financement, etc.). Dans plusieurs cas, il faudra prévoir que cette balance de vente sera subrogée aux prêts des institutions financières.

 

  1. Qualité des prévisions financières et plan stratégique

Quel sera l’impact de la transaction sur la rentabilité, les liquidités et les ratios financiers de l’entreprise, à court, moyen et long terme? Il faut bien le démontrer avec des projections financières. Ces prévisions devront tenir compte des frais de transactions et des ajustements qui seront faits dans les opérations. Les ajustements qui seront considérés acceptables pour fin de calcul des ratios sont ceux qui peuvent être démontrés avec certitude. Dans les cas de fusion d’entreprises, les ajustements se traduiront souvent par les synergies créées en joignant les opérations des deux entités.

La stratégie doit également être bien articulée dans la documentation fournie aux partenaires financiers. Par exemple, est-ce qu’on achète l’entreprise pour accéder à un nouveau marché ? Obtenir des économies d’échelle ? Les projections financières doivent refléter la stratégie visée.

Plusieurs autres facteurs sont à considérer afin d’obtenir le financement pour l’acquisition d’une entreprise. N’hésitez pas à contacter un de nos experts chez EC2 afin d’être bien accompagné dans votre démarche.

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