L’économie collective est en effervescence au Québec. Même la pandémie n’a pas freiné la création de nouvelles entreprises sociales. Celles-ci prennent la forme d’organismes à but non lucratif (OBNL), de coopératives et de mutuelles et sont une véritable force économique souvent insoupçonnée.
Le Québec dénombre environ 11 200 entreprises collectives1 qui génèrent un chiffre d’affaires de 47 milliards de dollars annuellement. Elles emploient près de 220 000 personnes. Leur particularité : elles échangent des biens et des services afin de répondre aux besoins de leurs membres ou de la collectivité sans chercher à maximiser le profit à tout prix.
On les retrouve dans une grande variété de secteurs : alimentation, assurances, habitation, commerce de détail, tourisme, mais aussi dans des domaines où l’on est moins habitué de les voir comme les microbrasseries, la restauration, les communications, les technologies de l’information et les services funéraires.
Si elles placent leur mission avant le profit, ce n’est pas au détriment de la viabilité économique. Elles font des affaires, mais autrement, en visant à la fois la réalisation de leur mission et l’atteinte des objectifs de vente. Dans ces organisations, la rentabilité sociale est au même plan que la rentabilité économique.
La pandémie, les changements climatiques, la pénurie de main-d’œuvre… Ce sont là autant de raisons qui appellent à repenser nos façons de travailler, de produire et de consommer, et cela pourrait favoriser l’accélération de l’entrepreneuriat collectif et de ses modèles d’affaires innovants.
Pour les entreprises collectives comme pour toute autre organisation, le financement est le nerf de la guerre. En tant qu’OBNL, elles ont accès à diverses ressources financières pour concrétiser leur mission.
Vous êtes une entreprise collective avec des projets de développement ? Sachez que nos experts peuvent vous aider à établir des stratégies de financement qui correspondent à vos besoins.